Paul Henri Massoh: «Les tuyaux seront alimentés en eau»
Candidat Rdpc à la conquête de la mairie de Douala 4e, il compte accélérer l’alimentation des ménages en eau et sensibiliser les populations à la bonne gestion d’ordures ménagères.
Qu’est-ce qui vous a motivé à postuler pour les élections municipales du 9 février prochain ?
Je vais défendre la cause de la personne handicapée et faire en sorte que les uns et les autres, les organisations et pouvoirs publics respectent les droits des personnes handicapées. C’est ma priorité.
Les populations de la commune pour laquelle vous postulez ont un problème d’accès à l’eau potable. Que proposez-vous pour y remédier ?
Nous avons hérité d’un sous-sol qui renferme du sulfate de fer. Donc, nous ne pouvons pas créer des forages comme certains le disent dans leurs programmes. Si nous le faisons, alors l’eau sera de mauvaise qualité et va contaminer les populations. C’est pour cette raison que nous avons fait arrêter le fonctionnement de ceux qui avaient été creusés par le biais de certaines organisations. Nous pouvons procéder autrement avec le réseau Camwater. La majorité des routes de Bonabéri sont en train d’être construites en pavés et certaines canalisations sont détruites. Nous accompagnerons les populations pour les rétablir afin que les ménages puissent avoir de l’eau à volonté. Les tuyaux ont déjà été placés et ils seront alimentés. Nous sommes en pourparlers avec Camwater dans ce sens.
Que pensez-vous pouvoir faire concernant l’aménagement des voies d’accès ?
Nous bénéficions déjà d’un programme du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, ce qui fait que certains quartiers ont bénéficié des routes en pavés. Nous veilleront à ce qu’elles soient bien entretenues. Très souvent, après la construction vient l’inondation due au manque de drains. Il y a certes un vaste programme de construction des drains que nous avons entamé lors du précédent mandat mais la difficulté c’est que des personnes ont construit sur les drains et il fallait les casser. La communauté urbaine nous avait demandé de sursoir le problème de casses parce que ça prenait aussi beaucoup d’argent.
Vos populations de la commune à laquelle vous aspirez se plaignent également des ordures qui pullulent partout…
C’est un problème de discipline. Il y a des bacs à ordures mais les gens préfèrent verser des ordures par terre. Certains en versent même dans les caniveaux alors que le bac est vide. C’est un problème de désordre urbain et on ne peut pas mettre un policier municipal à côté de chaque bac. Il faut que les populations prennent conscience de ce que les ordures qu’elles versent partout vont attirer des moustiques qui vont nous piquer par la suite et nous transmettre des maladies. Nous mettrons un accent sur la sensibilisation.
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