Par Guy Martial Tchinda
Les personnes handicapées pourront désormais postuler aux concours administratifs et recrutements à la Fonction publique, même si elles ont atteint la limite d’âge tolérée. L’Etat leur accorde en effet une dispense d’âge plafonnée à cinq ans au-dessus de la limite d’âge prévue par l’acte d’ouverture du concours ou du recrutement. Ce, à condition d’être formé et de disposer d’une carte nationale d’invalidité. « La dispense d’âge pour les concours administratifs et les recrutements dans la Fonction Publique de l’Etat est accordée aux personnes handicapées justifiant d’une formation professionnelle, scolaire ou universitaire, et titulaires d’une Carte nationale d’invalidité », lit-on dans un arrêté signé du Premier ministre Joseph Dion Ngute, le 19 mai.
Le chef du gouvernement instruit par ailleurs que soient incluses dans les fiches de candidature, des mentions permettant d’identifier les personnes handicapées et, le cas échéant, la nature et le degré du handicap. Faut-il le préciser, « la personne admise à un concours administratif ou recrutée dans la Fonction publique de l’Etat sur la base d’une dispense d’âge, bénéficie à nouveau de celle-ci lors de son intégration », indique Joseph Dion Ngute.
Les personnes handicapées saluent cette nouvelle mesure qui, pour elles, répare une injustice. « Cette disposition qui vient contribuer à la promotion de la personne handicapée. Elle répare une injustice en ce qui concerne l’employabilité de la personne handicapée. Elle donne une nouvelle opportunité aux personnes qui avaient déjà perdu tout espoir de travailler pour le compte de l’Etat en raison de leur âge avancé », se réjouit Luc Yombi, personne non-non-voyante.
Restriction
En dépit de cette satisfaction, l’on déplore néanmoins une restriction qui pourrait écarter plus d’un, pourtant méritants. L’arrêté du Premier ministre conditionne en effet l’admission définitive à la compatibilité du poste avec la nature du handicap. Une compatibilité qui « est établie en référence à la Monographie des métiers accessibles aux personnes handicapées par type de déficience, telle qu’arrêtée par décision du ministre chargé des affaires sociales », indique le chef du gouvernement.
En réalité, « il n’est pas normal de penser qu’il y a désormais des postes accessibles aux personnes handicapées et d’autres qui ne le sont pas », regrette Luc Yombi. Pour lui, il est plutôt mieux « d’adapter le poste au handicap du candidat définitivement admis. L’avis de ce journaliste est partagé par plusieurs experts en inclusion sociale
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