Inclusion sociale: Le Cjarc célèbre 35 ans au service des personnes handicapées
L'événement est marqué d'une pierre blanche par la formation encore en cours de 60 Camerounais en locomotion.
35 ans d’existence, ça se fête. Le Club des jeunes aveugles réhabilités du Cameroun (Cjarc) a soufflé sa 35e bougie ce 4 août. 35 années passées au service de l’inclusion sociale pour une une meilleure intégration des personnes handicapées. Et pour marquer l’événement, cette ONG a organisé une formation à l’effet de renforcer l’autonomie des personnes déficientes visuelles.
« Nous avons bien voulu que ce 35e anniversaire fasse tâche d’huile. Pour cette raison, nous avons mis un accès sur le renforcement des capacités des formateurs de locomotion. Nous avons fait venir deux institutrices de la France pour former environ 60 Camerounais venant de toutes les régions en locomotion. Cette formation va leur permettre de former les personnes déficientes visuelles à la locomotion ( système d’autonomie des personnes non-voyantes, notamment l’utilisation de la canne blanche et tout ce qui peut permettre à une personne non-voyante d’être autonome) », déclare Coco Bertin Mowa, directeur général du Cjarc.
Cette formation est la première du genre au Cjarc. « Il y a une vingtaine d’années, nous avons eu une formation similaire mais calquée sur le modèle anglo-saxon. Au cours de cette cérémonie de coupure symbolique du gâteau, les personnes formées ont reçu les attestations », renseigne Coco Bertin Mowa.
Même si selon lui il serait fastidieux de faire un bilan de 35 années de travail, le directeur général du Cjarc soutient que la structure dont il a la charge a eu un impact réel sur la vie des Camerounais. « Aujourd’hui, le regard de ces derniers sur les personnes handicapées a considérablement changé.
Les personnes handicapées sont beaucoup plus respectées, il y en a qui ont pu trouver de l’emploi. A ce bilan, j’ajoute le siège du Cjarc qui est un grand lieu de rassemblement des personnes handicapées, avec ses trois immeubles constitués d’un siège, des salles de classe, etc. Il serait difficile de tout énumérer », détaille-t-il. Du reste, le Cjarc poursuit son bonhomme de chemin sur la voie de l’autonomisation des personnes handicapées
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