Régulation des contenus en ligne: Le conseil national de la communication invite les acteurs du secteur dans la lutte
Réunis autour d'une même table avec l'association des blogueurs et l'union des cyberjournalistes du Cameroun, le CNC a exhorté les acteurs à poursuivre la sensibilisation au sein de leurs organisations
Le problème de régulation et contrôle des contenus des médias en ligne reste une préoccupation pendante pour le Conseil national de la communication. Les statistiques sur l’ancrage des réseaux sociaux indiquent qu’en janvier 2023, le Cameroun compte 12,89 millions de personnes connectées à internet, soit un taux de pénétration de 45,6%. Et dans cet effectif, l’on enregistre 3,90 millions d’utilisateurs des media sociaux, correspondant à 13,8% de la population globale. Des données qui ont suffi à motiver la convocation l’associations de bloggeurs du Cameroun et l’union des cyberjournalistes du Cameroun, par le Cnc.
Les concertations entre les trois entités étaient axées sur les mesures d’encadrement des contenus des médias sociaux « dans une dynamique d’atténuation des effets de la désinformation et la désinformation. Nous avons fait appel aux deux associations pour qu’ensemble nous puissions trouver une piste de solution, aussi poser les bases d’une collaboration. Elles peuvent nous aider dans la régulation des médias en ligne », a déclaré Joseph Chebongkeng Kalabubsu, président du Cnc.
Pour une séance de travail participative, les participants ont été répartis en trois. Le premier a travaillé sur le recensement des créateurs de contenus en ligne. Le second a mené une réflexion sur la typologie et le style des contenus illicites. Le troisième en fin a proposé une liste de mesures à mettre en œuvre pour l’atténuation des effets de la désinformation et mesinformation.
Pour un engagement durable, le Cnc a paraphé une convention de partenariat avec les deux organisations susévoquées. « Le plus gros problème qu’on a aujourd’hui, concernant les contenus en ligne, c’est l’absence d’une législation. Tout le monde peut créer un site web et mettre les informations en ligne sans autorisation. Dans les pays comme la Tanzanie, il faut une autorisation pour le faire », a évoqué Pr Baba Wame, président de l’union des cyberjournalistes du Cameroun. L’association des bloggeurs quant à elle, a déjà entreprise une démarche pour « la mise sur pieds d’une plateforme en ligne, pour la lutte conte les discours de haine et la désinformation. Elle sera lancée dans les toutes prochaines semaines », a confié Thierry Didier Kuitcheu, président de l’association des bloggeurs.
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