Affaire du vol de bébé : Le ministre de la Santé publique à l’hôpital Laquintinie demain
En attendant de savoir ce qui sortira de cette visite, des personnels de cette formation sanitaire de Douala ont été suspendus.
Par Guy Martial Tchinda
Autre mesure conservatoire, Fotso Kamga et Ariane Fabiola Tchuendem, toutes sages-femmes ayant pris en charge Dame Djemba. Suspension qui intervient après leur traduction au Conseil de discipline, et qui court jusqu’à ce que toute la lumière soit faite sur cette affaire. Parallèlement à l’enquête administrative interne qui se poursuit à l’hôpital, la gendarmerie a été sollicitée pour l’ouverture d’une enquête administrative.
Alors qu’elle s’est rendue dans cette formation pour se faire accoucher d’une grossesse de huit mois, « Je monte sur la table d’accouchement, j’accouche normalement, et le placenta est sorti. […]J’ai donc accouché normalement et on ne m’a donné, ou même pas montré ni le fœtus ni l’enfant ni le placenta», explique Dame Djemba.
Une version des faits que rejette le directeur de l’hôpital. « La jeune dame concernée, arrivée pour menace d’avortement tardif inévitable a expulsé un ‘‘fœtus’’ non viable. L’action d’une de nos stagiaires ayant échappé à la vigilance de nos sages-femmes a malencontreusement conduit à l’évacuation de ce produit de conception dans le vidoir. Seulement, à son réveil, la jeune femme sera réfractaire aux explications données par ces dernières ; s’en suit alors une série d’incompréhensions », lit-on dans un communiqué signé par le Pr Noël Emmanuel Essomba. Parviendra-t-on à faire toute la lumière sur ce cas ? Difficile de répondre pour le moment.
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