Santé oculaire : l’Ordre national des opticiens du Cameroun plaide pour plus d’accessibilité aux soins

Selon la présidente de cet ordre professionnel, cette action pourrait limiter le nombre de cas de cécité évitable.

Le nombre de cas de cécité reste important au Cameroun, en dépit des efforts du gouvernement pour en diminuer drastiquement. Problème de santé publique, celle-ci est, dans plusieurs cas, accélérée par le port de lunettes non-médicales ou non-adaptées, qui voilent le mal et dégradent la vue sur le long terme. L’Ordre national des opticiens du Cameroun (Onoc) qui a fait de la lutte contre la cécité l’un de ses principaux objectifs a saisi l’occasion de la commémoration, ce 12 octobre pour plaider pour plus d’accessibilité aux soins oculaires.

Cet ordre professionnel aimerait voir des soins de plus en plus disponibles, mais surtout abordables. Comment y parvenir ? La présidente du Conseil de l’Onoc, Solange Vénérande Douanla a sa petite idée. « Il est question d’avoir des opticiens qualifiés sur tout le triangle national pour offrir des soins de qualité aux populations. L’Onoc a opté pour un changement de l’image de la profession dans le vaste chantier de modernisation de l’Optique. Désormais vous verrez un nouveau logo et un totem identique, placé devant chaque cabinet autorisé, accompagnés d’une plaque lumineuse aux couleurs de l’ONOC. La population pourra ainsi facilement repérer le cabinet d’optique d’un professionnel au Cameroun », a-t-elle déclaré.

Cette option rentre dans le cadre du combat que mène l’Onoc contre l’exercice illégal de la profession d’opticien qui contribue à accélérer le taux de cécité sans cesse croissant. « Avec le soutien du ministre de la Santé publique et l’accompagnement des autorités administratives, beaucoup d’officines clandestines ont été fermées dans les villes de Yaoundé et Douala », s’est-elle, avant d’inviter le gouvernement et d’autres partenaires à soutenir le plan d’action de l’Onoc pour un plus grand accès aux soins de santé oculaire.