Violences basées sur le genre: La lutte en musique

Le 16e jour était ce samedi, 10 décembre. C’est donc terminé pour les 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, un facteur de risque important de la survenue des handicaps. Cette campagne annuelle, édition 2022 s’achève, mais le combat continue. Pour ce bouquet final, le Local Youth Corner Cameroon a servi au public de Yaoundé un concert géant. Sur scène à la Place St Josué, quatre artistes se succèdent avec au bout des lèvres le même message: mettre fin aux violences basées sur le genre. De Hens à Lydol en passant par Sandrine Nanga et Mr Leo, trois heures auront suffit pour surchauffer une salle archi comble. Un public acquis à la cause qui joint sa voix à celles des artistes pour plaider pour plus de respects des droits humains, surtout ceux des femmes et des jeunes filles qui constituent une couche vulnérable.

Ici, on chante, on mime, on danse surtout sur des sur des rythmes d’un orchestre qui « maîtrise » et met tout le monde d’accord. Ce concert géant qui clôture les 16 jours d’activités organisés par le Local Youth Corner Cameroon aura été précédé par la remise à trois jeunes des Prix pour leur action contre la haine sur les réseaux sociaux. Des jeunes sélectionnés parmi les plus de 190 postulants au concours national contre les discours de haine. Une activité appuyée financièrement par l’Union européenne.

« Il nous a semblé intéressant de faire un bouquet final de toutes nos activités avec un concert et nous avons la chance d’avoir un partenariat avec Lydol qui est très active dans la lutte contre les violences basées sur le genre, et avec qui on a mené un ensemble d’activités au cours de ces 16 derniers jours. Elle nous a proposé de mobiliser un certain nombre d’artistes autour de cette thématique qui lui tient à cœur, une initiative que nous avons trouvée géniale », explique l’ambassadeur chef de la délégation de l’Union européenne, Philippe Van Dame. Ce dernier annonce d’ailleurs la diffusion prochaine des clips produits contre les discours de haine sur les chaînes de télévisions locales.

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