Plaidoirie en droit international humanitaire : Les finalistes du concours national dont connus
La finale de cette sixième édition opposera, demain 22 novembre, l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam) à l’Université de Yaoundé II-Soa.
Les finalistes de la sixième édition du Concours national de plaidoirie en droit international sont connus. Il s’agit de l’équipe de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam) et l’Université de Yaoundé II-Soa. Ces protagonistes s’affronteront demain à Yaoundé dans le cadre de la grande finale de cette compétition. Ils ont été désignés lors des demi-finales tenues ce 21 novembre à Yaoundé. Pour cette 6e édition, l’aventure d’arrête donc pour les équipes de l’Université de Douala et de l’Institut des relations internationales du Cameroun.
Le concours national de plaidoirie en droit international humanitaire est organisé tous les deux ans dans une ville universitaire du Cameroun par le Comité international de la Croix-Rouge. Il vise à stimuler l’intérêt des étudiants pour les questions à la fois théoriques et pratiques posées par le Dih, mais aussi de mettre en posture de praticiens du droit (juges et avocats) afin de défendre les droits des victimes des conflits armés et autres situations de violence ou à protéger l’action humanitaire.
« Le Cicr est une organisation humanitaire neutre, indépendante et impartiale avec pour mandat non seulement protéger et assister les victimes des conflits armés, mais également de promouvoir le Dih. À travers un cas fictif, on leur (participants, Ndlr) donne cette habitude de mieux connaître leurs lois. Ensemble, on avance pour convaincre les gens de ce qu’à la fin, c’est la loi qui prime», a indiqué Andreas Notter, chef des opérations au Cicr.
Pour le directeur général de l’Enam, Bertrand Pierre Soumbou Angoula, cette activité revêt une importance capitale en ce sens qu’il permet de mieux vulgariser le Dih dans un monde en proie aux conflits multiples. « Notre monde se porte mal avec divers conflits. Mais la guerre ne se fait pas comme à l’état de nature. Elle a ses règles qui doivent être suivies. C’est le sens donné au droit international humanitaire. Nous voulons remercier le Cicr pour avoir organisé une telle activité, et féliciter les participants. C’est une activité très important. Nous voulons vivre dans un monde sans conflits, malheureusement, on se retrouve en situation de guerre. Il est donc important que les acteurs de demain qui doivent rendre justice soient assez outillés pour connaître les enjeux en ce qui concerne le Dih de façon à protéger les populations civiles et les couches sociales vulnérables», a-t-il déclaré.
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