Géolocalisation des personnes handicapées : Le Cjarc tend la main aux maires pour plus de résultats

Les maires de la ville de Yaoundé sont invités à s’impliquer davantage dans la mise en œuvre de la plateforme numérique de suivi géolocalisé des personnes handicapées (Projet Supeh). Le plaidoyer du Club des jeunes aveugles réhabilités du Cameroun (Cjarc) a été porté à leur attention ce 21 mars au cours d’un atelier à Yaoundé. Leur plein engagement permettra en effet d’atteindre plus de résultats pour ce projet qui est en cours depuis plus d’un an.

« Si un maire comprend bien le Projet Supeh, il ne peut que faire le nécessaire pour signer la convention qui nous lie aux mairies et aussi enregistrer le maximum des personnes handicapées de sa commune sur la plateforme », explique le directeur général du Cjarc, Coco Bertin Mowa. En effet, plus d’un an après son lancement officiel, le projet peine à générer les statistiques escomptées. Sur les 8000 enregistrements attendus au terme d’un an de déploiement, seuls environ 1500 ont été effectifs.

La main tendue aux maires est censée renforcer les statistiques sur la plateforme en même temps qu’elle appuie les activités destinées au bien-être des personnes handicapées. « La plateforme est mise à la disposition des partenaires techniques et financiers. Si les personnes handicapées d’une commune sont enregistrées sur la plateforme, elles peuvent facilement avoir des financements pour leurs projets », rassure le directeur général du Cjarc.

Le Projet Supeh est une base de données numériques mise en place par le Cjarc qui permet d’enregistrer les personnes handicapées et ce, sur le plan national, régional, par département, par arrondissement, par village et par quartier. Un enregistrement désagrégé des personnes handicapées par type de handicap, par sexe, entre autres.