Cdhc – Royaume-Uni: Echanges sur la protection et la promotion des droits de l’homme
Son excellence Barry Lowen et James Mouangue Kobila ont partagé leurs expériences sur la question lors d'une audience le 16 février dernier
Il est arrivé comme un citoyen lamda venu déposer un courrier à la Commission des droits de l’homme du Cameroun (Cdhc). Pas de cortège, moins encore les lourds protocoles. Pourtant, il s’agit du Haut-commissaire du Royaume-Uni au Cameroun. Le diplomate attendu ici, au siège de l’institution en charge de la promotion, protection des droits de l’homme et la prévention de la torture, est arrivé à pieds ; puisque le Haut-commissariat du Royaume-Uni est situé juste en face de la Cdhc. En effet, son excellence Barry Lowen était l’invité spécial de James Mouangue Kobila, le 16 février dernier. L’horloge pointe 11h au cabinet du président de la Cdhc. Après les poignées de main, les deux personnalités vont se concerter pendant un bon moment. L’audience va durer pratiquement 1h.
Discussions denses. Echanges fructueuses. Tout a tourné autour des questions liées à la promotion et protection des droits de l’homme. « On a discuté de l’importance du respect des droits de l’homme. Nous avons notamment réfléchi sur l’amélioration des mécanismes de promotion des droits de l’homme. La commission a un rôle très important dans l’engagement de la protection des droits de l’homme. Cette question est primordiale dans n’importe quel pays », a déclaré son excellence Barry Lowen. Après échanges d’expériences, tout a laissé deviner des premières intentions de collaboration entre les deux parties. « Nous allons continuer à partager nos expertises et expériences pour soutenir la Commission dans sa mission de promotion et de protection des droits de l’homme », a conclu le diplomate.
Il faut rappeler qu’il y a une semaine, soit le 7 février dernier, le président de la Cdhc était lui aussi l’invité spécial de l’ambassadeur d’Italie au Cameroun, Filippo Scammacca Del Murgo. James Mouangue Kobila avait été convié à une séance de travail sur la présentation d’un projet sur « le renforcement de l’Etat de droit et d’une gouvernance de la justice respectueuse de la dignité et des droits humains » au Cameroun.
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