Le Jazz: Un genre musical africain qui se porte mal en Afrique
Pour se réapproprier cette connaissance musicale née en Afrique, l'Unesco a organisé une table ronde avec les experts du domaine, afin de trouver une piste de solution
Ramener le Jazz comme une connaissance à part entière à partir des écoles primaires, de l’enseignement secondaire et universitaire ; intégrer le Jazz dans la vie socioculturelle et passer par le processus d’éducation standard. Voilà quelques pistes de solutions qui ont été proposées au cours de la table ronde organisée le 29 avril dernier, par l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture(L’Unesco). « Notre objectif à travers cette activité est de sensibiliser la communauté nationale aux verts du Jazz en tant qu’expression culturelle, mais aussi outil éducatif et vecteur de paix, d’unité, de dialogue, et de coopération renforcée entre les peuples », a déclaré Hilaire Mputu, représentant du directeur régional de l’Unesco.
Cette rencontre d’échanges est initiée en prélude à la célébration de la 13e édition de la journée internationale du Jazz. Pour ce 13e rendez-vous, l’évènement est placé sur le thème : « l’aube se lève sur le monde : ensemble pour une croissance inclusive, l’éducation à l’art ». Au vue du sens culturel de l’évènement, « nous avons bien sollicité le partenariat du centre culturel Ubuntu et l’American school of Angola ». Pour situer les participants sur la particularité de ce genre musical nait en Afrique, « le Jazz, c’est un peu tout. C’est un genre musical qui se distingue des autres par un principe : l’exposition du thème. Il y a une partie improvisation qui ne sort pas du thème », a confié Ruben Binam, promoteur du Centre culturel Ubuntu.
Il faut savoir que le Jazz est une musique exigeante qui demande beaucoup de profondeur dans l’écriture du texte. « C’est aussi un langage universel qu’il vaut mieux intégrer, parce qu’à mon humble avis, c’est un moyen pour faire tomber les frontières. Plus, on a l’éducation du Jazz, plus on a les exigences du Jazzman et la culture inhérente à ce concept ; on aura la facilité de s’intégrer dans le monde de la musique partout », a ajouté Ruben Binam. En effet, la journée internationale du Jazz a été créée par la conférence générale de l’Unesco en 2011, à l’initiative de l’ambassadeur de bonne volonté de l’Unesco Herbie Hancock.
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