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Politique & Education - février 10, 2024

Fête de la jeunesse 2024: Privileger le dialogue entre les enfants et les parents

C’est l’objectif d’une causerie éducative initiée par la fondation Lafta, le 7 janvier dernier, à l’occasion de la 58e édition de la fête de la jeunesse

L’effervescence est à son comble hier 7 juillet, à la fondation Lafta(Living Alternatives For The Ageing) à Yaoundé.  L’évènement qui regroupe une centaine d’élèves s’inscrit dans le cadre des activités relatives à la célébration de la 58e édition de la fête de la jeunesse. Et le choix de la fondation Lafta n’est pas un fait du hasard. « Compte tenu du fait que Lafta est une maison de retraite pour les personnes âgées, nous avons pensé qu’il fallait que ces enfants se concertent avec leurs parents. Qu’ils écoutent les conseils de ceux-ci qui ont quand même des décennies d’expérience de la vie en générale », a confié la fondatrice de l’association Lafta, Elizabeth Mofor. 

Pour passer un moment bénéfique te didactique, les élèves ont eu droit à une causerie éducative. Au panel constitué pour la circonstance : Peter Essoka, le promoteur de l’institution supérieur Siantou, Wantou Lucien et bien d’autres. « Je leur ai recommandé de ne pas aimer la facilité. De toujours travailler et se relever à chaque fois qu’ils vont tomber ou trébucher. Comme on a l’habitude de le dire, la vraie magie c’est le travail. Qu’ils aient de modèles, des personnes qu’ils souhaitent ressembler à l’avenir », a confié Wantou Lucien. Il faut savoir que Lafta à l’origine de cette activité est « une organisation humanitaire à but non lucratif qui offre aux personnes âgées un espace social pour profiter des activités gratuites de loisirs, détente, d’interactions et de bien-être ». Elle a pour objectif d’éloigner cette couche de la population de la solitude, notamment. Le message n’est pas entré dans les oreilles des sourds. « Nous allons les mettre en pratique. Honnêtement, ce fut un moment très édifiant. Car, nos parents nous ont raconté des histoires qui doivent nous inspirer. C’est nous les jeunes qui devront construire le Cameroun de demain », a retenu Limir Lydia Ateba, élève. Son camarade en classe de 3e a retenu « qu’il faut se fixer des objectifs et les atteindre. Quel que soit les difficultés auxquelles on fera face, il faut toujours penser à un plan B dans la vie ». Rappelons que pour cette 58e édition de la fête de la jeunesse, l’évènement est placé sur le thème : « substitution des importations et patriotisme économique des jeunes pour le développement du Cameroun »

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