Couverture santé universelle: Le Cameroun toujours loin de l’objectif
Il faudra encore du temps au Cameroun pour aller véritablement vers la Couverture santé universelle. Du temps en effet pour combler les insuffisances encore nombreuses pour aller vers ce système qui offre des soins de qualité aux populations sans toutefois les appauvrir. Quatre axes suffisent au Centre d’analyse et de recherche sur les politiques économiques et sociales du Cameroun (Camercap-Parc) pour le démontrer dans sa huitième note rapide de politique économique.
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Sur le plan de la structuration du système de santé, la définition des besoins en capacités a été faite dans le cadre de l’élaboration de la stratégie de financement de la santé, mais le document n’est pas encore validé. En attendant la publication de ce document, Camercap-Parc croit savoir qu’ « il y a manifestement un déphasage entre le niveau organisationnel et le niveau du financement du système de santé au Cameroun. Bien que présentant les caractéristiques d’un système centralisé, le système de santé camerounais fonctionne, le plus souvent dans un régime décentralisé », lit-on dans la note rapide de politique. Ce qui devrait avoir un coup sur le financement.
En ce qui concerne le renforcement de l’offre de soins, Camercap-Parc déplore l’inéquitable répartition des établissements de santé en dépit d’une nette augmentation de leur nombre sur le plan national, mais également l’insuffisance des ressources humaines. « Le nombre de personnels de santé par habitant reste très faible avec 0,8 médecin pour 10 000 habitants. Ce chiffre reste en deçà non seulement par rapport à la norme Oms qui est de 1 médecin pour 10 000 habitants, mais également par rapport à d’autres pays africains », lit-on. De même, la Centrale nationale d’approvisionnement en médicaments et consommables médicaux essentiels « ne comble pas encore toutes les attentes » dans le domaine de la disponibilité des produits de santé et l’amélioration du système pharmaceutique. De même, le nombre de laboratoires reste insuffisant, et la prévention des maladies n’est pas optimale, entre autres.
L’amélioration de la performance de l’offre n’est pas en reste. « Malgré nombreux efforts, le Cameroun reste parmi les pays ayant la plus faible espérance de vie en bonne santé (environ 51 ans). Le taux de mortalité est en baisse mais reste important. Dans le cadre de l’humanisation des soins, beaucoup reste à faire au vu des multiples erreurs médicales et des défaillances enregistrées dans le cadre de la protection du secret médical », déplore Camercap-Parc.
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